samedi, 03 novembre 2007
Quand l'actu rejoint les blagues
Dix personnes (sept enfants, trois adultes [adultes ? je demande à voir]) ont été arrêtées en Allemagne parce qu'elles s'étaient entassées dans une Twingo. Soit, c'était un tournage de pub sauvage, soit un remake de la blague : "Comment fait-on pour faire tenir 4 éléphants dans une 2CV (version 2007) ?" (Ici, ils sont ressortis de la coccinelle et procèdent à un lavage gratuit.)
Ou de celle des douaniers Belges qui ne veulent pas laisser entrer 5 personnes dans une Audi Quattro... En plus le même jour, il y avait une dépêche pour dire qu'une éléphante avait été envoyée en Californie finir ses jours, après avoir vécu en solitaire dans un zoo à Anchorage. L'article précisait qu'elle était trop grosse pour voyager dans un avion commercial. Décidément, les compagnies d'aviation ont toujours des problèmes avec le surpoids de leurs clients américains !
Pour le fun, je vous fais profiter de ce dessin que j'ai envoyé à Telle, et qui me fait penser à la blague de la petite souris sur le dos de l'éléphant qui court sur un pont en bois et qui lui dit "Qu'est-ce qu'on fait comme bruit tous les deux !"
11:00 Publié dans Smile ! | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : vive la vie, histoires drôles
vendredi, 02 novembre 2007
Vous donner envie de voir une exposition...
Mardi je suis allée à une exposition consacrée à Francisque Poulbot, particulièrement focalisée sur ses talents d'affichiste et le côté "angélique" du personnage. Le clou de la visite, c'est une émission d'environ 40 minutes en noir et blanc, tournée en 1966 où le témoignage de Roland Dorgelès nous en apprend plus que tous les commentaires sous les affiches.
Il y a 11 ans j'avais déjà vu une expo au Musée Montmartre, où l'amour de l'homme pour les enfants, et tout le bien qu'il leur avait apporté était mis en évidence, sans oublier l'engagement politique. Ce qui m'a frappée c'est l'oubli dans lequel on semble s'obstiner à laisser cet artiste. En 1966 sa veuve et ses amis déploraient qu'aucune rue ne portât son nom à Montmartre (ce fut apparemment réparé en 1968 alors qu'il est mort en 1946), et aujourd'hui j'ai cherché en vain sur internet une photo de lui à vous montrer sur cette note.
J'ai souri de l'audace, mais aussi de la franchise et de l'absence de langue de bois quand sur une affiche promouvant un spectacle gratuit pour les enfants de la Butte, il précisait que "les gosses de riches étaient exclus". Aucun commentaire ne soulignait le fait que les Frères Fratellini lui apportèrent leur participation gratuite à plusieurs de ses spectacles de bienfaisance.
Allez quand même voir cette expo, car les affiches valent le détour. Mais passez aussi par le Musée Montmartre, aucune expo ne m'y a encore déçue et le lieu est rempli de nostalgie, et d'engagement.
15:40 Publié dans Culture et plaisir | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : vive la vie, musée, émotion
jeudi, 01 novembre 2007
Journal de voyage
J'y étais et il y faisait très beau !
Ils ont emballé la gare, ça fait moderne, légèrement fantômatique et sympa la nuit, et à l'intérieur, rien n'est fini, mais personne ne le sait sauf ceux qui prennent le train. Fallait y penser. Dehors y'a deux énormes Alsaciennes, mon coeur m'a fait photographier la rouge, l'Alsacienne qui m'accompagnait avait beaucoup plus de charme et de culture locale néanmoins !
Ich bin auch nach Deutchland gefahren.
A Paris, j'ai vu trois copines, dont deux des blogs, une expo (Poulbot), un film génial où j'ai encore pleuré (je croyais pourtant qu'il n'y avait plus de stock !), ça s'appelle This is England, et ça doit pas se manquer. J'ai utilisé un carnet de tickets de métro, découvert un bar à vins grâce à Zoui, goûté à la cuisine de Virgibri. Comme Pascale préfère les Parisiennes de dos, après la conciergerie, je lui ai photographié Notre-Dame, qui n'est pas mal non plus. J'ai galéré dans les bouchons hier soir pour rejoindre la Zoui, à cause des parigots tête de veau qui partaient tous en vacances. Et la preuve que j'étais bien en vacances, les cheveux dans le vent de la capitale :
A présent, je vais me reposer en corrigeant les 138 copies qui doivent être rendues à la rentrée. (Cette phrase est destinée à faire culpabiliser mes élèves. Il parait qu'il y en a qui culpabilisent !) Je vais aussi rechercher mes photos de classe, mais je ne sais vraiment plus dans quel carton elles sont... Mais Anne, promis, dès que j'en trouve une, je file chez Hervé !
Et pour finir, une citation de Vernon Sullivan à l'attention de Pascale : "Il ne suffit pas de cracher, il faut frotter pour que ça brille !"
11:35 Publié dans Quotidien agréable | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : vive la vie, vacances, misceallenous
vendredi, 26 octobre 2007
Mes sabots m'emmènent là-bas...
Je vais donc être silencieuse pour quelques jours, mais ne vous inquiétez pas pour moi, je vais me changer les idées, me sortir de ce boulot, de mes copies et de l'actualité qui m'empêchent d'avoir des trucs sympas à vous raconter. Pendant cinq jours je vais voir des gens, des lieux qui sûrement m'inspireront des notes. Je vais prendre des photos, des notes, faire des croquis s'il ne fait pas trop froid, et je vous ferai profiter de tout ça dès jeudi prochain, vous savez, le jour où c'est notre fête à tous ! Donc je pars là-bas.
Puis là-bas.
Courage à ceux qui bossent, bonnes vacances ou weekend aux autres !
Je me casse, comme dirait Pascale !
20:25 | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : vive la vie, vacances
mercredi, 24 octobre 2007
Une pensée pour une bloggeuse graffiteuse
A' s'ennuie ! A'l'a pas d'visites ! A'l'est jalouse...
Ca, c'est sa ville.
Ca, c'est son blog. Allez-y lui faire un coucou de ma part !
13:08 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : vive la vie, commentaires, popularité
lundi, 22 octobre 2007
MENSONGE
Aujourd'hui j'ai refusé de lire la lettre de Guy Mocquêt. Pour connaitre mes raisons, lire ici.
Le conseiller du nain, Henri Guaino, a déclaré :
"Tout cela est très triste et amène à s'interroger sur ce que doivent être au fond à la fois l'éthique et les devoirs d'un professeur dont la Nation a payé les études, dont la Nation paye les salaires et auxquels la Nation confie ses enfants", a-t-il souligné. "Je pense qu'il devrait y avoir de la part de chacun d'eux une conscience de ce qu'ils doivent à la Nation".
Comment peut-on faire confiance à un gouvernement qui utilise des mensonges comme arguments ? Les seuls qui m'aient payé mes études sont mes parents. Et il me semble que mon salaire, qu'il vienne de la nation ou non, n'est qu'une rétribution normale pour un travail fourni.
Je dois à une partie de la nation le fait d'être libre aujourd'hui. A mon grand-père par exemple qui a été résistant de la première heure et est mort en déportation, à mon père qui à 16 ans est devenu résistant lui aussi, et qui a eu la chance de ne pas être arrêté, mais en tant qu'enseignante, je ne vois pas ce que je dois à la nation plus que tout autre citoyen. Je ressens l'intervention de Guaino, ainsi que la gadgetisation d'un héros de la Résistance comme une insulte à mon grand-père, à mon père et à tous ceux qui ont osé s'opposer à l'époque à un gouvernement qui préférait capituler.
10:20 Publié dans Scandaleux | Lien permanent | Commentaires (59) | Tags : Vive la vie, mensonge, manipulation
samedi, 20 octobre 2007
APPRENEZ LEUR LE CINEMA !
Un jour sur terre. C’est un très beau film, avec des vues merveilleuses de la nature, des vues et des points de vue souvent inédits, et un message didactique, mais pas lourdingue, en tous cas tout le long du film. A la fin, le but du réalisateur est énoncé clairement : aider à une prise de conscience du public, lui donner envie d’agir à la mesure de ses possibilités, l’inciter à s’informer.
J’aurais pu être totalement ravie, mais à certains moments, « Un jour sur la terre » est devenu « Un jour en enfer ! » Ce film ne passait pas dans mon cinéma arts et essai favori, mais uniquement dans la grande surface du cinéma. Un samedi soir à 18 heures.
Parents, je n’ai rien contre le fait que vous sensibilisiez vos enfants à l’écologie, mais dans ce cas pourquoi leur faire bouffer des pop-corn génétiquement modifiés pendant toute la séance ? Je comprends que vous ayez envie qu’ils comprennent ce film qui ne leur est pas particulièrement adressé, mais pourquoi n’attendez-vous pas noël pour leur offrir le DVD, et pouvoir répondre aux questions et aux bavardages incessants de ces schtroumpfs qui ne comprennent bien évidemment pas pourquoi les fleurs et les champignons poussent à toute vitesse (je me suis d’ailleurs étonnée que ces scènes soient là, telles une pub pour les films kodak, au milieu de prises de vue superbes !), qui rigolent dès qu’ils voient un bébé ours, un singe ou un oiseau qui saute, qui se lèvent et agitent les bras en tous sens, et qui ne savent pas que le cinéma, c’est autre chose que la salle de séjour. Avant de partir au cinéma, dites-leur que la salle sera pleine de gens pour qui une place de cinéma coûte de l’argent et qui espèrent pouvoir entendre la bande son. Et s’ils ne savent pas se discipliner, faites au moins l’effort de leur dire de se taire. Montrez que vous avez un minimum d’éducation et quittez la salle, cette fois-ci ils seront frustrés, mais la prochaine fois, au moins, ils se tairont !
Il me reste deux places sur ma carte… Je crois que je les offrirai à quelqu’un qui a envie de voir le film con dont je ne me souviens plus du titre, mais qui est en revanche le dernier film de celui qui a fait « 40 ans et toujours puceau » !!! Tout, plutôt que de retourner dans ce qui ressemble plus à un parc d’attractions bas de gamme qu’à un cinéma et où l’on passe à l’entracte le clip servile sur la mort de Guy Mocquet ! Quitte à faire un clip, pourquoi c’est pas du rap, puisque la vedette est un chanteur ?
23:20 Publié dans Agacements | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : vive la vie, taisez-vous j'ai payé !
Que reste-t-il de ce que l'on dit ?
11:50 Publié dans Perplexité | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : vive la vie, messages
dimanche, 24 novembre 2024
"L'art, l'art, ma femme qui chante, ça au moins c'est de l'art !"*
Vous connaissez tous ces dessins, son style si particulier. Si le SIDA ne l'avait pas terrassé en 1990, Keith Haring aurait eu aujourd'hui 54 ans. Si vous connaissez ses dessins, c'est qu'il le voulait ainsi. Il souhaitait que son art soit accessible à tous. Donc tout en en vivant (il vendait ses dessins comme décos de magasins, de stations de métro aux USA, etc), il l'offrait au public, qui, lui, pouvait en profiter gratuitement. J'avoue que c'est un peu un hasard, mais du coup, ma note sur l'art contemporain est un peu un hommage.
Comme je vous l'ai dit hier (je sais que peu d'entre vous ont lu ma note, mais cette remarque s'adresse aux vrais fidèles), mercredi j'ai visité La Triennale au Palais de Tokyo. Dans une salle le travail d'un photographe nous a plu et et nous a émues. Des siècles peuvent séparer des humains, des cultures, des religions, et pourtant ils se ressemblent.
Involontairement, j'ai fait exactement la même chose que ce photographe ! Le matin, en face de Beaubourg, sur un mur j'ai photographié ça :
Et l'après-midi, au Palais de Tokyo, je suis tombée sur ça :
Et pour terminer, cadeau ! Une vidéo, un peu tremblotante côté camerawoman, je vous l'accorde, d'une oeuvre que j'intitulerai "Polystirène sur Cornflakes" et que nous avons découverte au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles. (C'est la première fois que je mets une vidéo sur youtube, et je suis drôlement fière !)
* Le nain sortant.
14:32 Publié dans Art, Culture et plaisir, Emotion, Humeurs, Loisirs, petits détails qui n'échappent pas, Poésie, Quotidien agréable, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vive la vie, blog de femme, femme, art contemporain, visages, haring